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« La collection SS26 “RENDEZVOUS” de Lazoschmidl transforme l’acte de s’habiller en performance — là où l’intimité, la queerness et la couture s’entrechoquent dans une love story vivante façon GRWM. »
Dans une cour parisienne baignée de soleil, LAZOSCHMIDL a dévoilé sa collection Printemps/Été 2026, « RENDEZVOUS » — un hommage sensuel et introspectif à l’acte de s’habiller comme un rituel. Délaissant le podium traditionnel, la marque a imaginé une installation vivante où l’intimité rencontre la performance, élaborant une méditation poétique sur l’identité, la transformation et le désir.
Dix mannequins — chacun installé dans une cabine translucide et mobile — traversaient des cycles de déshabillage et de réinvention, devenant ainsi des portraits vivants d’expression queer. Pendant 150 minutes, un look fondait dans un autre, une personnalité s’effaçait pour laisser place à la suivante.
À une époque marquée par le contrôle et la mise en scène, LAZOSCHMIDL répond avec vulnérabilité et visibilité radicale. Sans filtres. Sans retouches. Juste la vérité — superposée en couture. Ancrée dans la fusion de la littérature et de la mode, chaque collection commence non pas par des croquis, mais par des mots.
Pour le Printemps/Été 2026, une lettre d’amour fictive se déploie en silhouettes — distance, mémoire et désir tissés dans chaque couture. Des chemises à rayures banquier et du mesh imprimé manga incarnent la dualité : la précision du quotidien rencontre le fantasme nocturne. « C’est une histoire d’amour version GRWM », confient les créateurs. « Une autobiographie du manque, racontée à travers les tissus. »
Des visuels d’archives issus de leur zine culte Unpublished Material réapparaissent sous forme de patchs thermocollants DIY, tandis que l’iconographie pop japonaise croise l’introspection francfortoise et la nostalgie Nu Rave londonienne. Imaginez des graphismes pailletés, du denim délavé et une coupe qui parle d’émotion. Une queerness filtrée par une pensée intellectuelle.
« RENDEZVOUS » interroge le regard contemporain. Les cabines semi-transparentes — ni entièrement privées ni pleinement performatives — reflètent une ère numérique où la visibilité est un choix, mais l’interprétation ne l’est pas. « Certains vêtements disent la vérité. D’autres murmurent la vie que l’on rêve de mener. » Ici, la mode devient un triptyque de confession, de séduction et de refus. Les modèles choisissent eux-mêmes leur seuil d’exposition.
Le public, à son tour, se retrouve face à son propre regard. Il ne s’agissait pas seulement d’une performance vestimentaire — mais d’un démontage silencieux du voyeurisme. Avec le consentement cousu dans chaque couture, LAZOSCHMIDL propose une réponse codée couture à une époque d’hyper-exposition : vous pouvez regarder, mais uniquement à leurs conditions.
Sous cette philosophie se cache un artisanat tangible. Chaque vêtement est réalisé sur commande ou confectionné dans des ateliers à taille humaine à travers le nord de l’Europe.
Des matières recyclées aux finitions brodées à la main en passant par les manipulations de denim dignes de la haute couture, la collection incarne une mode éthique sans compromis sur l’ambition esthétique. Ici, l’éthique n’est pas une réflexion après coup — c’est le socle même du processus. Pour LAZOSCHMIDL, la mode est séduction — non pas commerciale, mais transformationnelle. Celle qui vous pousse à devenir quelqu’un d’autre, ne serait-ce qu’un instant. « Goûtez au fruit défendu », insistent les deux designers. « Le désir est le point de départ. C’est là que réside la vérité. »
Avec « RENDEZVOUS », LAZOSCHMIDL ne se contente pas de présenter des vêtements — il déroule une mythologie intime de la masculinité, de la queerness et de la métamorphose. Dans un monde saturé de bruit numérique, leur voix s’attache à révéler les interstices — un regard à la fois.
— MEEKAR
‘RENDEZVOUS’ PRINTEMPS/ÉTÉ 2026 PAR LAZOSCHMIDL
L’INTIMITÉ MIS EN SCÈNE
« La collection SS26 “RENDEZVOUS” de Lazoschmidl transforme l’habillage en performance — là où l’intimité, la queerness et la couture se rencontrent dans une histoire d’amour vivante façon GRWM. »