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“La collection « The Guardians » de Grace Lillian Lee fait ses débuts à la Semaine de la Haute Couture de Paris, tissant héritage, identité et cérémonie dans la couture.”
Au 229LAB à Paris, l’air semblait chargé. Un rythme lent et hypnotique animait l’espace tandis que les danseurs-mannequins évoluaient à l’unisson — sculpturaux, délibérés, cérémoniels. Ce n’était pas un défilé. C’était un rite de passage. Et en son centre, Grace Lillian Lee, inscrivant son nom dans l’histoire comme la première femme autochtone australienne et insulaire du détroit de Torres à présenter seule à la Semaine de la Haute Couture de Paris.
Sa collection inaugurale, « The Guardians », relevait moins du spectacle que de l’esprit. Une méditation puissante sur l’identité, l’ascendance et la mémoire culturelle, la présentation vibrait d’une intention profonde. Inspirée de son exposition acclamée The Dream Weaver: Guardians of Grace, Lee transforma la mode en cérémonie vivante — chaque mouvement, chaque couture, un hommage à la lignée et à l’héritage. Chaque pièce devenait un portail. Les formes spiralées évoquaient les techniques traditionnelles de tissage, tandis que les perles acryliques découpées au laser scintillaient comme des messages cryptés — des histoires transmises à travers les générations, réinterprétées à travers le prisme de la haute couture. Même la palette portait une symbolique forte. Le jaune pour l’énergie. Le rose pour la féminité. Le vert pour la connexion. Le rouge pour la force. Le blanc pour l’esprit. Les couleurs ne se contentaient pas d’orner les vêtements — elles parlaient à travers eux.
Tout au long du spectacle, un masque nacré d’un blanc lumineux réapparut à maintes reprises — porté par le chorégraphe principal et danseur. Il devint un symbole récurrent de présence et de protection, ancrant toute la performance dans le rituel.
Au cœur de la collection se trouvaient huit robes sculpturales — des silhouettes amples et architecturales inspirées du totem de Grace : le papillon de nuit Koysemer. Avec des ailes faisant référence à la fois à la transformation et à la tradition, chaque création devenait un acte silencieux de résistance, de révérence et de renaissance. Soutenue par Epson Australia et mentorée par la maison Jean Paul Gaultier, « The Guardians » résonnait comme un jalon culturel. Non pas seulement un début, mais une déclaration. Une convergence du passé et de l’avenir, de l’artisanat et de la narration, de la cérémonie et de la couture.
Grace Lillian Lee ne se contente pas de créer des vêtements : elle tisse l’identité dans chaque fil. Avec « The Guardians », elle redéfinit la couture comme un espace sacré, où mode, héritage et vérité avancent à l’unisson.
— SUNA MOYA
LAZOSCHMIDL’S « RENDEZVOUS » SPRING/SUMMER 2026
« THE GUARDIANS »
“Grace Lillian Lee’s « The Guardians » debuts at Paris Haute Couture Week, weaving heritage, identity and ceremony into couture.”