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L’ENSEMBLE DE L’ENCA EN HARMONIE À SAINT-SÉVERIN
La performance de l’ENCA à Saint-Séverin a uni des voix au-delà des cultures,
transformant la musique en un langage vivant
d’espoir, d’harmonie et d’humanité.
Le concert de l’ENCA à Saint-Séverin a réuni des voix venues de toutes les cultures, transformant la musique en un langage vivant d’espoir, d’harmonie et d’humanité.
Au sein de l’historique église Saint-Séverin à Paris, la musique a dépassé le simple son pour devenir une force vivante. Pour les 350 spectateurs présents, la soirée du 9 août n’était pas simplement un concert, mais un témoignage profond d’unité, de courage et du pouvoir durable de la connexion humaine.
À la tête de ce projet se tenait Ferrouze Gadery, Directrice Exécutive et Artistique de l’Emirates National Choir Association (ENCA). Sa mission était claire : transformer la diversité en force, permettre à chaque voix de briller et utiliser la musique comme pont entre cultures et religions toutes générations. Fondée par treize visionnaires — incluant des talents neurodivergents et des leaders culturels — l’ENCA est aujourd’hui un phare d’inclusion, de dialogue et de compréhension interculturelle.
Cette performance allait bien au-delà de l’art : elle était un message d’espoir, un appel à lutter contre l’injustice et un rappel que la musique parle le langage universel de l’empathie.
Quatre artistes extraordinaires ont donné vie à cette vision :
Des interprétations cristallines de Frances aux arrangements transcendants de Marjan sur des œuvres sacrées, jusqu’à l’union parfaite du chant et de l’orgue par Carlo, chaque performance s’est enchaînée avec fluidité, façonnant un concert qui parlait de courage, de grâce et d’art dans sa forme la plus pure.
Au cœur de cet ensemble radieux se trouvait David Alain Nihi, reconnu internationalement sous le nom d’ALAN-NIHIL. Diplomate culturel distingué, il a reçu la Médaille d’Or 2024 de l’Académie Honorifique Française : Arts, Sciences et Lettres, et a été honoré quatre années consécutives comme Compositeur d’Honneur par la Société Nationale des Beaux-Arts du Louvre. Sa fusion unique du raffinement classique occidental avec des influences moyen-orientales et internationales a uni la soirée en une œuvre harmonieuse et cohérente.La présence de Laila Almheiri, Présidente de l’ENCA, a rendu la soirée encore plus importante.
Interrogée sur sa vision du programme, Ferrouze Gadery a déclaré avec conviction : « C’est la mission de l’ENCA qui prend vie — transformer la diversité en force et fusionner les voix individuelles en une force collective. »
Pour Marjan Ravandi, cette nuit a affirmé que la musique transcende les frontières. Son oud est devenu un vaisseau, naviguant entre Orient et Occident, portant des mélodies anciennes immemoriales mais vivantes dans le présent. Ensemble, les quatre artistes ont montre que dans l’étreinte de la musique, les différences s’évanouissent.
Saint-Séverin — monument de siècles de foi — est devenu la scène parfaite pour le message de Ferrouze Gadery : l’amour et l’humanité peuvent transcender la religion, la nationalité et la culture. Dans un monde divisé, elle a choisi l’instrument le plus puissant de tous — la musique — pour transmettre espoir, foi et compassion.
Fondée sur la conviction que la musique unit là où les mots divisent, la performance de l’ENCA fut bien plus qu’un concert : une déclaration de résilience, d’ouverture et de dialogue culturel. Alors que le public quittait cette soirée parisienne, un sentiment était unanime : jamais cette église n’avait ressenti autant d’émotion. Les voix ont résonné bien après la dernière note, portant le message de Ferrouze Gadery bien au-delà de Saint-Séverin — un appel à l’unité destiné à résonner pendant des années. Pour les 350 spectateurs présents, la soirée n’était pas simplement un concert, mais un témoignage profond de courage, de lien et du pouvoir durable de la musique.
— SUNA MOYA
Montage des clips vidéo par QCEG
UNE SYMPHONIE DE PAIX :
L'ENSEMBLE ENCA EN HARMONIE À SAINT-SÉVERIN
La performance de l’ENCA à Saint-Séverin a réuni des voix de différentes cultures, transformant la musique en un langage vivant d’espoir, d’harmonie et d’humanité.
Suna Moya : Le concert à Saint-Séverin était incroyablement émouvant. Comment est née l’idée de ce programme ?
Ferrouze Gadery : Dès le départ, je voulais montrer que la musique est plus qu’un art — c’est un pont. La mission d’ENCA a toujours été d’unir des voix diverses, et ce programme a été soigneusement conçu pour démontrer que la beauté ne réside pas dans l’uniformité, mais dans la différence. Chaque artiste a apporté son héritage, son son unique et son âme. Ensemble, cela est devenu quelque chose de bien plus grand que la somme des contributions individuelles.
SUNA MOYA : Vous avez réuni des artistes issus de traditions très différentes musique classique, musique du monde et musique sacrée. Quel message vouliez-vous transmettre à travers ce mélange ?
Ferrouze Gadery : Le message est simple : l’unité dans la diversité. Dans un monde qui divise trop souvent, nous avons choisi la musique pour montrer que compréhension et collaboration sont possibles. Chaque voix, chaque instrument, chaque note représente une culture, une histoire — et lorsqu’elles se rencontrent, elles créent l’harmonie. Cette harmonie, c’est l’espoir.
SUNA MOYA : BBeaucoup de musiciens ont offert leur talent bénévolement pour ce concert. Quelle importance revêtait ce geste pour vous ?
Ferrouze Gadery : C’était profondément émouvant. Il ne s’agissait pas d’une performance d’ego, mais d’esprit. Leur générosité a donné vie à la musique — sincère, vulnérable et profondément humaine. C’est la magie qui opère lorsque l’on donne sans attendre de reconnaissance. Cela nous rappelle que le véritable art naît de la connexion, et de la reconnaissance.
SUNA MOYA : Que souhaitez-vous que le public ait retenu de cette soirée ?
Ferrouze Gadery : JJ’espère qu’ils ont ressenti que l’humanité peut transcender les frontières, les religions et les cultures — que même dans les moments difficiles, nous pouvons trouver l’unité à travers des expériences partagées : par la beauté, par l’empathie, par la musique.Meme si ne serait-ce qu’une seule personne est repartie avec un sentiment renouvelé d’espoir, la soirée a atteint son objectif.
SUNA MOYA : Pour l’avenir, comment envisagez-vous qu’ENCA poursuive ce travail ?
Ferrouze Gadery : ENCA continuera de favoriser la collaboration entre cultures et disciplines, de créer des plateformes pour les artistes émergents et établis, et de défendre l’inclusivité dans les arts. Nous voulons montrer que la musique a le pouvoir de transformer des vies, de construire des ponts et d’inspirer la paix — encore et encore.
À la fin de notre conversation avec Ferrouze Gadery, ses mots ont résonné comme l’esprit même de la soirée : la musique comme témoignage vivant de l’unité, de l’empathie et de l’espoir. Grâce à sa vision, ENCA continue de dessiner un futur où l’art ne se contente pas de divertir, mais guérit, inspire et rapproche l’humanité.